Entre vitrines chic, cimetières mythiques et cafés bien remplis

Entre vitrines chic, cimetières mythiques et cafés bien remplis

Un canal d’Amsterdam @André Lapointe

Ce matin, pas de stress : mon vol Turkish Airlines (TK1953) est à 14h05. Je prends ça relax. Une fois prêt, je saute dans le bus direction l’aéroport IST. Et là, attention les yeux : je vole en classe Business. Oui, monsieur. Accès au Lounge, bouffe et boissons à volonté. Ce qui semblait être une bénédiction s’est transformé en petite erreur stratégique : j’ai mangé comme un roi… juste avant un vol où on me sert un repas complet.

À l’embarquement, privilège de la business : je passe avant “le petit peuple” (je rigole… à moitié). Mon siège est côté fenêtre, et à côté de moi, un gars que je suis convaincu d’avoir vu quelque part. Acteur turc ? Athlète ? Mystère non résolu.

Dès que je m’assois, l’hôtesse me propose un verre de champagne. Classe. Puis elle me tend un menu et me demande ce que je veux boire avec le repas. Et là… j’entends mon cerveau dire “limonade”. Pourquoi ? Je ne saurai jamais.

Quand la bouffe arrive, j’ai déjà l’estomac bien rempli. Et évidemment, l’entrée, c’est une salade avec une ENORME crevette. Moi, les fruits de mer, c’est un non. Alors, dans un élan de générosité douteuse, je propose ma crevette à mon voisin. À peine les mots sortis, je réalise que ça ne se fait pas. Offrir de la bouffe à un inconnu à 10 000 mètres d’altitude, c’est pas l’idée du siècle. Il refuse poliment. Moi, je me tasse discrètement contre le hublot jusqu’à Amsterdam.

Malgré tout, la bouffe était excellente et j’ai tout mangé. Ma première expérience en business ? Très positive. Je signe où pour recommencer, mais sur un vol de 8h minimum.

Arrivé à Schiphol, ma valise est la première sur le tapis (merci Business Class). Je file vers le shuttle de l’hôtel. J’ai repris le Corendon Amsterdam Schiphol Airport, le même que la dernière fois. Le gars à la réception parle français et m’annonce que j’ai été upgradé en suite junior. Nice ! Jusqu’à ce que j’ouvre la porte… et que je réalise que ce n’est PAS la suite avec le bain sur pied de mon dernier voyage. Je retourne voir le réceptionniste, qui vérifie et m’apprend : “Monsieur Lapointe, la dernière fois, vous aviez une suite supérieure.” Et moi de me sentir… légèrement idiot. Pas grave, la suite junior me plaît quand même.

Une fontaine @André Lapointe

Je dépose mes affaires, prends une douche rapide et repars direction aéroport pour attraper un train vers Almere. J’avais laissé mon laptop à Ahmed pendant mes vacances. Mais petit changement de programme : j’ai prolongé mes vacances (merci télétravail) mais je devais modifier mon horaire dans SAP. Donc, opération : récupération de laptop.

Ahmed m’attend à la gare d’Almere. Il a un examen dans 10 minutes, donc c’est un échange express. Je lui tends le sac, lui dis qu’il y a une surprise dedans, on se dit au revoir. C’est court, mais efficace.

Ah oui, détail croustillant : j’ai dû acheter un nouveau billet de train. Le mien n’était pas valide pour sortir à Almere. Le gardien me scanne et me dit “pas bon”. Moi, j’improvise un mensonge : “C’est l’employé de la gare qui m’a vendu ce billet pour tout mon séjour, et je lui ai dit que j’allais à Almere.” Il me laisse passer, mais me conseille d’aller régler ça au comptoir. divulgâcheur : je n’y suis jamais allé. J’ai juste acheté un billet retour. De retour à Amsterdam, je me balade un peu avant de rentrer dormir.

Le lendemain matin, direction buffet déjeuner de l’hôtel. C’est gratuit, donc je profite. Puis, je reprends le train direction la ville. Aujourd’hui, j’ai envie de découvrir un coin que je n’ai jamais vu : Vondelpark. Un immense parc au cœur d’Amsterdam, parfait pour flâner, prendre des photos, respirer un peu.

Je continue vers le centre-ville, tombe sur une manif, entre dans une boutique de gogosses inutiles (mais drôles), puis pause café chez Starbucks. Plus tard, arrêt chez Brothers Niemeijer pour un sandwich. Simple, mais efficace.

Le soir, c’est le moment tant attendu : je monte au Mondi Skybar 747. La dernière fois, c’était fermé pour événement privé. Là, c’est ouvert, mais complet. Heureusement, il reste UNE place au bar. Je saute dessus. À côté de moi, trois Américains sont déjà bien réchauffés. On jase, on rit, le barman se joint à la conversation. Franchement, belle soirée. Je ne regrette pas de m’être pointé. Puis hop, direction le lit. Parce que demain, une nouvelle destination m’attend.

La dame au chapeau rouge @André Lapointe

Déjeuner costaud ce matin – et avec raison : la route est longue. Après le check-out, direction Amsterdam Bijlmer. Aujourd’hui, je pars pour Paris… en FlixBus. Huit heures de trajet. Oui, huit. Volontairement. J’avais envie d’essayer autre chose que l’avion. Et bon, c’est aussi un peu pour économiser.

Arrivé à l’arrêt de bus, un flash : cet endroit me semble familier. Je lève les yeux… et voilà, le Courtyard Amsterdam Atlas Park, le tout premier hôtel où Ahmed et moi avons logé en avril 2022. Nostalgie instantanée. Cette ville me ramène toujours à lui, d’une manière ou d’une autre.

Le bus est à l’heure (miracle FlixBus). J’ai réservé un siège côté fenêtre – parce qu’autant profiter du paysage : Pays-Bas, Anvers, Lille… puis enfin Paris. Arrivée à la gare près de l’Accor Arena, je file à l’hôtel. Heureusement que la station de métro est tout près. Juste le temps de déposer mes affaires avant de rejoindre Suzanne, déjà sur place. Si ma mémoire est bonne (et elle ne l’est pas toujours), on a mangé chez Ça Va Smasher, un resto de burgers. Et oui, c’était bon.

L’hôtel ? Le Adagio Access Paris Maisons-Alfort Aparthotel. Situé au sud-est de Paris, un peu loin du centre mais super pratique niveau prix. Le studio est petit mais fonctionnel – on n’est pas à Versailles. Suzanne et moi ne sommes pas sur le même étage, mais bon, c’est pas comme si on allait organiser un tournoi de cartes le soir.

Place de la Concorde @André Lapointe

La première soirée est tranquille, parce que le programme du lendemain est… chargé. Je vais donc lister les visites sans me battre avec Google Maps pour retrouver l’ordre exact. À mon âge, la mémoire est une suggestion, pas une garantie.

  • Champs de Mars & Tour Eiffel : rien de mieux pour commencer que d’apercevoir la grande dame de loin avant de s’en approcher. Peu importe combien de fois tu la vois, elle reste impressionnante.
  • Flamme de la Liberté : devenue mémorial improvisé à Lady Di depuis son accident. Moins joyeux, mais touchant.
  • Pont Alexandre III : on a pris des photos dignes d’un album de mariage (sans le mariage).
  • Place de la Concorde : entre l’obélisque et les fontaines, ce lieu a du style.
  • Opéra Garnier : impossible de ne pas penser au Fantôme de l’Opéra. On a admiré l’extérieur – l’intérieur, ce sera pour une prochaine fois.
  • Galeries Lafayette : le dôme à l’intérieur ? Une œuvre d’art. Et la terrasse gratuite avec vue sur la Tour Eiffel ? Un incontournable. Merci à mon ami Sébastien pour cette trouvaille.
  • Cimetière du Père-Lachaise : ben oui, on a fini dans un cimetière. Mais pas n’importe lequel. C’est LE cimetière. Edith Piaf, Jim Morrison, Henri Salvador, Victor Noir (Googlez-le…), tous là. Prochaine fois, je visite les tombes de Fernand Arbelot, Pierre et Héloïse Abélard… et celle d’Allan Kardec. Paraît que si tu lui demandes un souhait, il peut l’exaucer. J’en ai deux ou trois en tête.

Après cette journée qui a fait exploser notre compteur de pas, retour à l’hôtel pour se reposer. Demain, une autre journée pleine de trottoirs nous attend.

Une fleur au Jardin des plantes @André Lapointe

On a trouvé notre petit QG du matin : une boulangerie pas loin de nos appartements, dénichée par Suzanne. C’est vite devenu notre arrêt rituel pour démarrer la journée avec un café et un petit truc à grignoter. Petite anecdote au passage : le patron n’est pas d’origine française, et son français… comment dire… mystique. Je lui demande un café, il me répond dans un murmure incompréhensible. Une cliente derrière moi, compatissante (ou agacée), lui lance : “Parlez-lui en anglais, il ne comprend peut-être pas.” Il passe donc à l’anglais… et je ne comprends pas plus. Finalement, je devine qu’il me demande si j’ai fini ma commande. Et pour couronner le tout, la fameuse cliente nous dit au revoir… en anglais. Ah, ces Français ! On les aime pareil.

Direction Jardin des Plantes. Même en octobre, il reste de la vie : quelques fleurs courageuses, des arbustes, et même une aubergine solitaire. C’est paisible, c’est joli, c’est Paris dans toute sa douceur automnale.

On continue à pied, comme d’habitude. On traverse des petites rues jusqu’à la place de la Contrescarpe – première fois que j’y mets les pieds, et j’ai trouvé l’endroit franchement charmant.

Église Sainte-Étienne-du-Mont @André Lapointe

Arrivés devant le Panthéon, c’est la foule. Visiblement, tout le monde a eu la même idée en ce mardi ensoleillé. Pas grave, on poursuit. Et là, coup de cœur (et fou rire) à l’église Sainte-Étienne-du-Mont. Il y a une statue d’un prêtre – ou d’un apprenti prêtre ? Aucune idée. Mais sa posture, bras tendus, genre “viens me taper dans la main mon frère”, m’a déclenché un rire que j’ai eu de la misère à contenir dans une église.

On continue notre balade improvisée et on atterrit devant l’Hôtel de Ville de Paris. Même si les JO sont terminés, les anneaux olympiques trônent encore fièrement. Bon pour nous : parfait pour une photo souvenir.

Pas très loin, derrière le Centre Pompidou, se cache la fontaine Stravinsky. Délire visuel garanti. Très différente, très colorée, et vraiment unique. On passe aussi devant une autre fontaine, plus classique cette fois : la Fontaine des Innocents. Le nom est top, et le style Renaissance lui donne un petit quelque chose.

Hôtel de ville @André Lapointe

On boucle la boucle avec un incontournable : Notre-Dame de Paris. Même en travaux, même partiellement inaccessible, elle reste majestueuse. Ne pas la voir, c’est comme aller au Pérou et zapper le Machu Picchu. Non, juste non.

On termine la journée en beauté avec un bon souper au Ristorante Pizzeria Giuseppe. Bonne bouffe, bons prix, aucun regret. On mange, on rit, et on pense déjà à la prochaine aventure.

Allez, dodo. Paris nous a bien fait marcher aujourd’hui.

Une autre belle journée qui commence, et aujourd’hui on sort les classiques : direction les Champs-Élysées, avec un arrêt obligatoire à l’Arc de Triomphe. Même si Suzanne y était déjà passée à son arrivée à Paris, on voulait y retourner ensemble. Ça reste un incontournable. Et puis, on s’est baladés sur les Champs, à regarder les vitrines des boutiques qui s’adressent clairement à une clientèle avec un budget… supérieur au nôtre. Du lèche-vitrine sans contact, version haute couture.

On enchaîne ensuite avec un petit tour dans Pigalle. Faut bien montrer tous les visages de Paris – les beaux comme les un peu plus… suggestifs. Le Moulin Rouge, fidèle à lui-même, était un peu moins assiégé que d’habitude par les touristes. Parfait pour quelques photos sans avoir à se battre pour une place.

Le mur des Je T’aime @Suzanne Noël

Puis, cap vers le 18e arrondissement, direction le cimetière Montmartre pour rendre visite à une grande dame : Dalida. Sa sépulture est magnifique et attire toujours autant de monde. Plus tard dans la journée, on pousse jusqu’à la place Dalida, où son buste brille… pas à cause du bronze, mais à cause des mains qui se sont “attardées” sur sa poitrine. Faut croire que l’amour pour elle ne s’arrête pas à la voix.

On fait aussi un tour à l’intérieur de l’église Saint-Jean de Montmartre, un bijou discret. Puis direction un lieu qui respire l’amour (le vrai, pas celui en vitrine à Pigalle) : le Mur des Je t’aime dans le square Jehan Rictus. C’est le repère des romantiques, des amoureux, ou de ceux qui veulent impressionner quelqu’un en postant une photo avec un “je t’aime” en japonais, espagnol ou même en klingon, qui sait. Je ne nommerai personne, mais certains devraient se reconnaître ici…

Franchement, c’est un endroit à l’énergie bizarrement belle. Tout le monde sourit, peu importe d’où il vient. C’est peut-être ça le vrai Paris.

On repart le cœur léger pour continuer à flâner dans les petites rues de Montmartre. C’est toujours aussi charmant. On grimpe tranquillement vers le Sacré-Cœur. Et comme toujours : plein de touristes. Mais l’attente pour entrer n’était pas si longue, alors on s’est lancés. Croyants ou pas, c’est un endroit qui touche. Et puis, la vue sur Paris est imbattable.

Suzanne & moi @André Lapointe

Pour bien clore cette journée montmartroise, on va rejoindre mon ami Stéphane chez Ripaille. Une virée à Paris sans le voir ? Impossible. On se trouve toujours un moment pour se croiser, peu importe le programme. Le repas était, comme toujours, délicieux. Ripaille porte bien son nom.

Il se fait tard, Suzanne rentre se reposer à l’appart. Moi ? Petit arrêt bonus dans le Marais, parce que pourquoi finir la journée quand on peut l’étirer un peu encore ?

Jeudi matin : c’est le jour du départ pour Suzanne, retour à Montréal. J’ai accompagné mon amie jusqu’à l’aéroport, puis retour solo vers le centre de Paris, direction Le Vert Tulipe où je retrouve mon ami Sébastien pour un bon repas. Comme d’habitude, ça jase comédies musicales, potins, et un peu de tout. Je suis vraiment chanceux d’avoir des amis comme ça ici – toujours un plaisir de les revoir !

Après le repas, petite marche digestive dans Paris et arrêt café chez Café Madeleine (parce que le café, c’est la base). Retour à l’hôtel pour me reposer un peu, car en fin de journée, j’ai un autre rendez-vous : cette fois avec Khal, un autre ami parisien. On se retrouve dans un café du Marais, et comme toujours, l’ambiance est au top. En plus, il a ce talent pour me prendre en photo sous mon meilleur angle – il a la touche magique !

Moi @Khal

Ce soir, c’était ma dernière soirée à Paris. Déjà. Je file me coucher tôt pour être en forme pour demain…

Vendredi matin, réveil tôt : je dois prendre un FlixBus pour retourner à Amsterdam. Départ de Paris Bercy, même gare routière qu’à l’arrivée. Le trajet de huit heures se passe bien, avec deux arrêts, et le bus me dépose au terminal de Sloterdijk. De là, je prends un train vers Almere, où je vais passer mes derniers jours aux Pays-Bas.

Pourquoi Almere ? Simple : c’est ce que j’ai trouvé de plus abordable. Trouver un logement pas trop cher dans les environs d’Amsterdam relève de la mission impossible. Le Airbnb à Haven est petit mais pratique. Quartier tranquille, voisins sympas. J’ai bien aimé.

Ce soir, pas question de rester à l’appart : dernière vraie sortie à Amsterdam. Je me rends au bar The Web où il y a un festival de musique électronique. Des DJs défilent toute la soirée. J’aurais adoré aller voir une collègue montréalaise qui performait ailleurs en ville… mais son set commence à minuit, et moi, mon dernier train vers Almere part à minuit quinze. Next time !

Dimanche, journée calme à Almere. Petite marche, shopping chez Action (merci Ahmed pour la découverte – je ne repars jamais sans un passage chez eux). Résultat : un tapis de souris, des bas, des têtes de brosse à dents… à des prix imbattables. J’ai aussi mangé au centrum, pris un café chez Dunkin’ Donuts, et fait une promenade au bord de l’eau. De retour à l’appart, je fais mes bagages. C’est presque la fin du voyage.

Lundi matin : départ vers Schiphol pour mon vol vers… Toronto ! Oui oui, j’ai volontairement choisi une escale d’une nuit à Toronto au lieu d’un vol direct vers Montréal. Et pour cause : un petit événement bien spécial m’attend.

Le vol avec Air Canada se passe sans encombre. Arrivé à Pearson, je prends le UP Express vers le centre-ville, direction Sheraton Centre Toronto Hotel. J’adore cet hôtel, j’y suis comme chez moi. Petite pause détente, puis préparation pour la soirée.

Ce soir, je vais au Scotiabank Arena pour le “Girls Just Wanna Have Fun Farewell Tour” de Cyndi Lauper ! Eh oui. Elle a lancé la tournée à Montréal en octobre, mais comme j’étais en Europe à ce moment-là, j’ai sauté sur l’occasion de la voir ici. Et franchement, aucun regret. Malgré ses 71 ans, elle assure. Elle chante, elle bouge, elle fait le show… Bon, elle parle un peu trop entre les chansons, mais c’est du pur Cyndi.

Après le concert, retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. Le lendemain, journée de télétravail à Toronto, avant de prendre le train direction Montréal.

Voilà qui boucle ce long séjour automnal en Europe… et une petite escale canadienne en prime. Et devinez quoi ? Je suis déjà en train de planifier deux semaines à Punta Cana pour l’hiver 2025. Pas le temps de niaiser.

Fin (pour cette fois).

Note maison
Ce texte vient de moi, de mes aventures, de mes photos floues et de mes notes prises à la va-vite. J’ai juste demandé un coup de main à ChatGPT pour rendre ça plus clair, plus drôle, et éviter que ça ressemble à un carnet de notes écrit à 6h du matin dans un aéroport.

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Le castor voyageur