
Aujourd’hui, l’horaire était chargé — il ne me reste que deux jours, et j’ai encore une tonne de choses à voir.
J’ai commencé par l’Hôtel de Ville, un bâtiment de style néo-Renaissance vraiment impressionnant. C’est un lieu symbolique, souvent associé à des moments forts de l’histoire, des manifestations et des révoltes.
Ensuite, direction la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Déjà en 1999, elle était en rénovation. C’est une visite “obligatoire” à Paris… mais honnêtement, l’intérieur ne m’a pas tellement marqué. Pour être franc, la basilique Notre-Dame à Montréal est beaucoup plus belle à l’intérieur — plus grandiose, plus colorée, plus travaillée.
J’ai continué ma tournée des lieux incontournables : la préfecture de police, la Conciergerie, le Palais de Justice… bref, un bon résumé de l’histoire parisienne.

Puis, cap vers le musée du Louvre. Qui n’a jamais rêvé de voir la Joconde, la Vénus de Milo ou la Victoire de Samothrace ? Mais cette fois, je me suis limité à l’extérieur. J’avais déjà visité le musée, et avec le prix d’entrée et le temps qu’il faut pour vraiment en profiter, j’ai décidé de garder ce temps-là pour voir d’autres coins de la ville. Un petit tour autour des pyramides de verre, une photo ou deux, et on continue.
Je me suis ensuite dirigé vers la place de la Concorde, puis les Champs-Élysées — difficile de ne pas penser à la chanson de Joe Dassin en marchant là. Et enfin, l’Arc de Triomphe. Une vraie finale en beauté.
Si vous pensez monter pour admirer la vue… préparez-vous : 285 marches, aucun ascenseur. J’ai passé mon tour. J’étais complètement épuisé, honnêtement.

Mais ce n’était pas terminé pour autant. J’ai aussi visité le Jardin du Luxembourg — magnifique endroit pour souffler un peu. Ensuite, le Panthéon, puis le Forum des Halles pour terminer la journée.
En revenant vers l’appartement, j’ai fait un arrêt au Monoprix pour acheter des pansements anti-ampoules. Mes pieds en avaient plus qu’assez.
De retour à l’appartement, j’ai soigné mes pieds… et devinez ce que j’ai fait ? Ça commence par un “O” et finit par “é” : exactement, l’Open Café !
Mais de retour à l’appartement pas trop tard quand même, parce que demain, c’est la dernière ligne droite, et il reste encore tellement à découvrir.
Ce matin, j’ai pris ça relax. Vers 10h30, je suis parti en direction des Invalides, en métro. Une fois là-bas, j’ai profité des jardins, puis je me suis posé un moment à l’ombre sur un banc — il faisait une chaleur incroyable.

En route vers l’École militaire, j’ai fait une pause pour casser la croûte. Une fois arrivé, je me suis installé au pied d’une des statues, juste en face de la tour Eiffel. Et là, j’ai pris un bon moment pour la contempler. Franchement, je pense que tout le monde devrait voir ça au moins une fois dans sa vie. Même ceux qui ne trippent pas particulièrement sur la France.
Après cette pause, j’ai marché jusqu’à la tour avec l’intention de monter pour avoir une vue sur la ville. J’ai pris quelques photos, puis j’ai demandé :
– Combien de temps d’attente, s’il vous plaît ?
– Deux heures pour l’ascenseur, une heure si vous prenez les escaliers.
J’ai répondu : je vais passer mon tour.
J’ai continué de flâner autour de la tour. C’était clairement une journée tranquille.

Bien reposé, j’ai poursuivi ma route vers le pont de l’Alma. Cet endroit est connu pour deux choses totalement différentes. Premièrement, c’est là qu’on trouve une réplique de la flamme de la Statue de la Liberté, offerte par les Américains à la France. Deuxièmement, c’est ici que Lady Di et Dodi ont perdu la vie, le 31 août 1997, dans un accident tragique après avoir été poursuivis par des paparazzis. Les hommages à Lady Di y sont encore très visibles.
Cette visite a été ma dernière de la journée. Je suis ensuite retourné à l’appartement. Après le souper et une bonne jasette avec Marc, j’ai commencé à faire mes bagages.
Et pour bien clore mon séjour à Paris ? Une dernière petite bière à l’Open Café. Mais pas de folies : je me couche tôt. Demain, faut que je sois en forme — d’abord pour descendre ma valise (qui pèse une tonne), et surtout… parce qu’une nouvelle aventure m’attend.