
Ce matin, je me suis levé à 8h30, car j’avais rendez-vous avec Stéphane – un ami que j’ai rencontré à Marseille. On a décidé de “dîner” ensemble avant mon départ prévu à 13h20. Mais comme j’avais déjà bien mangé à l’hôtel, j’ai pensé que j’allais juste prendre un Coca. Hé oui… je m’adapte à la vie française !
Le soleil brillait encore une fois à Marseille. À la météo, ils disaient même qu’il ferait encore plus beau à Nice. On verra bien !
À 11h30 pile, Stéphane est arrivé à l’hôtel pour me chercher. On a pris le métro jusqu’à Pte de Prado, où il avait laissé sa voiture – une petite Fiat bien pratique. Direction : le bord de mer pour aller casser la croûte.
Il a commandé des fruits de mer, moi une brochette d’agneau. Je ne pouvais quand même pas juste le regarder manger pendant que je sirote mon coke !
Alors hop, un petit quart de vin rosé pour accompagner le tout. C’était vraiment bon. En plus, Stéphane parle beaucoup (et est pas mal à regarder, je dois dire), alors le repas était autant un plaisir pour les papilles que pour les yeux !
Et là, au moment du dessert… Je jette un œil à sa montre : 13h25. Oups. J’ai manqué mon train.

Stéphane s’est excusé mille fois. Moi, je lui dis : « C’est pas grave. » Après tout, j’ai pas regardé l’heure non plus. Alors on est restés au resto, il a pris un café, et on a continué à jaser tranquillement.
Vers 14h15, on a quitté le resto direction la gare. On a vérifié ensemble les horaires et le prochain train pour Nice partait à 15h30. Je lui ai dit de filer, parce que lui n’est pas en vacances comme moi. Il avait déjà pris deux heures pour qu’on se voie. On s’est salués, il est reparti et moi… j’ai attendu mon train.
Enfin à bord ! Direction Nice. L’arrivée est prévue pour 17h53. Le train brasse un peu et… disons-le : ça pue ! Sérieux, pas certain de ce qu’il y avait dans l’air.
Arrivé à Nice, bonne surprise : l’hôtel est très proche de la gare. Situé sur une rue commerçante, très animée. Par contre, l’ascenseur est minuscule. Tu ouvres une porte, tu entres, une deuxième porte se referme… et voilà. Pas plus de trois personnes à la fois. Claustrophobes, s’abstenir.
Ma chambre est toute petite, mais bon… j’y suis juste pour dormir. J’ai laissé mes bagages et direction la plage ! En chemin, j’ai traversé des rues piétonnes super animées, pleines de restos et de petits commerces. Très agréable.

Avant d’aller voir la mer, j’ai trouvé un café Internet. Et cette fois, j’ai demandé un clavier anglais. J’ai pu envoyer quelques courriels à la gang à la maison.
Ensuite, j’ai traversé la rue, et je suis resté un moment à admirer la plage. Vraiment magnifique. Nice, c’est beau. J’aimerais y revenir, mais plus longtemps.
J’ai mangé un petit snack, retraversé la rue piétonne, et suis retourné à l’hôtel. Et là, en enlevant mes souliers… surprise : des ampoules aux deux pieds ! Merci les souliers neufs. Demain, direction la pharmacie. Mais pour ce soir, dodo bien mérité.
Température du jour : un beau 30 degrés avec plein soleil.
Dépenses du jour : 133 FF.
Le lendemain, jeudi 19 août 1999
Ce matin, je me suis levé une demi-heure plus tôt qu’hier : 8h00. J’ai déjeuné rapido et direction la plage !
Je suis arrivé à la plage vers 9h30 et j’ai pris le petit train touristique vers le Vieux-Nice. Je suis descendu aux ruines du château, tout en haut de la colline. Belle vue, belle promenade. Ensuite, j’ai repris le petit train direction la gare. Il était environ 13h00.
Petite anecdote : j’ai visité une parfumerie qui s’appelle Sephora (eh oui, déjà là en 1999), et dès que j’ai mis le pied à l’intérieur… BAM ! Une odeur de « Neige » de Lise Watier m’a sauté au nez ! Le parfum québécois est partout là-bas. Bien joué, Lise !
Mais attention : les parfums ici ne sont pas nécessairement moins chers. Un exemple ? CK One 100 ml : 95,00 FF ici. Au Québec : 70 $ CAD. Faites vos calculs…

Pour dîner, j’ai trouvé un petit resto-café. J’ai regardé à la télé les compétitions de canoë-kayak. Devinez quoi ? Les Canadiens ont gagné l’or ! J’ai failli me lever pour crier « Bravo ! »… mais je me suis retenu.
Puis, retour à la plage. Costumes de bain, baignade rapide d’environ 30 minutes. L’eau était pas trop froide – même plus chaude qu’à Marseille. Par contre, pas de sable ici… juste des galets. Mais ça fait quand même du bien, surtout à mes petits pieds malmenés.
Après la baignade, j’ai flâné un peu dans le Vieux-Nice, puis je suis retourné à l’hôtel pour récupérer mes bagages. À 16h10, je prends le train pour Marseille, et de là le TGV vers Paris.
Arrivée prévue à Paris : 23h24… mais le train est arrivé à 23h48. Un petit 24 minutes de retard. Rare pour les trains français, eux qui sont normalement ultra ponctuels !
Dans le train, j’ai fait deux rencontres.
Une dame française qui a la citoyenneté canadienne. Elle a marié un Québécois de Rivière-du-Loup, mais n’a jamais habité au Québec. Ils ont vécu à Edmonton et Halifax, et sont revenus à Paris il y a 10 ans. Elle passe toutes ses vacances à Nice. Elle m’a confié regretter de ne pas avoir vécu au Québec un petit bout.
Et puis, un autre passager : un Français très beau garçon… mais super macho. Il prenait toute la place. Genre, il pensait être le roi du train. J’ai dû lui demander de se tasser. Il a fait une face pas possible… mais il s’est tassé. La Française m’a dit : « Bravo ! » Je pense qu’elle aussi en avait ras-le-bol du roi du wagon.
Température du jour : encore un superbe 30 degrés, soleil mur à mur.
Je n’ai pas noté les dépenses aujourd’hui… mais bon, j’ai pas cassé la banque.