Vendredi matin, me voilà debout très tôt. Le lit est confortable, mais il n’y a pas de clim dans la chambre. Je dois utiliser le ventilateur, car le propriétaire m’a avisé que si j’ouvre la fenêtre, je devrais dormir avec la couverture sur moi à partir des pieds jusqu’au cou ! Raison ? … les moustiques. De l’appartement, j’ai une vue imprenable sur la mer et sur le quai des bateaux de croisières… tiens je vais aller y faire un tour.
Me voilà au bord de mer de Fort-de-France. Le soleil est chaud… très chaud même, malgré le 8h30 du matin. J’aperçois le “Carnival Glory”, qui est amarré au quai de Fort-de-France. Ce splendide navire arrive de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Les martiniquais savent recevoir : un orchestre et des danseuses traditionnelles offrent un beau spectacle aux croisiéristes. Bon il est temps d’aller prendre un café et pourquoi pas un déjeuner chez mcdo ? Justement en face du quai, il y a un Mcdo. Quelle coïncidence. Oh déception ! Premièrement, ils n’ont pas de déjeuner ; aucun bagel, croissant, muffin… rien, nothing. Pis que dire du café ? Ils n’ont que des espresso ou un allongé, sans lait. Une chance qu’à côté il y a une boulangerie. Avec un jus à la main et un croissant dans l’autre, je suis parti vers le fort St-Louis, qui se trouve, lui aussi sur le bord de mer. Petite visite rapide des lieux.
De retour vers le bateau, j’ai croisé, bien sûr, full de touriste, donc des Américains. Je n’ai pas de préjugés… bon peut-être un peu. Mais les Américains, j’ai toujours l’impression qu’ils n’ont jamais voyagés en dehors des USA. Un couple à même osés demander aux policiers : “Est-ce que c’est safe de se promener dans les rues de Fort-de-France?”. No comments.
Fort-de-France, vibre au son du carnaval de novembre à la fin mars, Imaginez qu’à presque tous les jours, on retrouve plein de gens, qui fêtent et célèbrent dans les rues pendant près de cinq mois. C’est magique ! Justement, je me retrouve vis-à-vis d’une de ces parades. En effet, ce matin c’est le tour des écoliers et des jeunes de la maternelle de parader en ville. Ils sont trop cute, ils ont fait eux-mêmes leurs costumes qui sont colorés et originaux. J’ai passé près d’une heure à rester planté-là, sous le soleil, à les regarder passer. Le soleil.. oui il frappe ! Je sens très bien que mon cou commence à me brûler.
La parade est maintenant terminée, alors je prends ma petite Peugeot 208, blanche et je file vers le nord. Le nord de la Martinique possède la montagne Pelée, qui est en fait un volcan actif. Du haut de ses 1397 mètres, elle surplombe la Martinique. Pour les “fans” de randonnée “Extrême”, ce volcan est pour vous. On m’a conseillé de ne pas le faire.. comme j’écoute toujours les conseils… je me suis contenté de la prendre en photo.
Comme l’heure du dîner est largement passé et que je n’ai qu’une envie folle de bouffe créole, je m’arrête au Snack de la Roxelane. Ce petit snack, sur le bord de route, avec vue sur la mer, n’est pas piqué des vers. Situé au village de Saint-Pierre, j’y ai mangé une fricassée de poulet à neuf Euros. Un mot pour décrire le plat en question “Gou”. Bien repus, j’ai laissé la voiture dans le stationnement et j’ai marché dans les environs. Pour la petite histoire de St-Pierre, ce village situé au pied du volcan, a vécu des moments dramatiques. En effet près de 30 000 personnes y sont décédés en 1902 lors de l’éruption du volcan. Évidemment, tout a été reconstruit, mais on y retrouve tout de même quelques ruines. Par ailleurs ce village est malheureusement en décomposition. Le volcan n’est pas responsable de toutes les ruines de ce village.
Le soleil m’a frappé fort ce matin et j’en ressens les élans. Alors, je visite en quatrième vitesse le petit village et je m’en retourne à Fort-de-France où je prends un petit sandwich et hop au lit. J’ai besoin de sommeil.