
Fini la longue fin de semaine… la fête du Travail est derrière moi, pis je dois recommencer à travailler. Mais ce mardi, encore une fois je feel pas. Donc pas de sortie, juste relaxer un peu, travailler et me coucher direct.
Après une bonne nuit de sommeil et mon déjeuner habituel (céréales, toujours les céréales !), je pars à pied vers l’Acropole. Comme souvent dans mes voyages, je préfère marcher plutôt que de prendre les transports en commun. Ça permet de découvrir plein de coins auxquels on ne s’attend pas.

Environ 35-40 minutes de marche… mettons un peu plus avec les arrêts. Sur mon chemin, j’ai trouvé deux grandes fontaines, une grande place publique et un marché aux poissons — et oui, ça sentait Burk!
Ensuite, j’ai croisé une minuscule église byzantine, l’Église de la Trinité, toute cute, suivie de l’Église Panagia Pantanassa.
Puis, un des endroits que je voulais voir : la bibliothèque d’Hadrien. Un immense bâtiment antique, dont il reste encore des ruines impressionnantes. Mais payer 10 € pour visiter alors que la majorité est visible de l’extérieur… j’ai passé mon tour.
Direction la Tour des Vents, une horloge hydraulique antique monumentale, puis la porte d’Athéna qui donnait jadis sur l’Agora. Encore 10 € le billet… non merci. Je garde mes sous pour l’Acropole !
Mais qui dit Acropole dit montée. J’ai grimpé et en haut, wow, la vue sur la ville est superbe ! On voit entre autres l’Héphaïstéion et l’église Agia Marina. Mais là, déception : la file est immense et la prochaine entrée est seulement à 13h45. Trop tard pour moi. Je décide de revenir demain, avec un billet acheté en ligne.
En redescendant, je me rends à l’Héphaïstéion. Petit moment comique : une touriste italienne me demande son chemin, mais elle confond avec l’Acropole. Entre son anglais cassé, mon zéro italien et son Google Maps qui l’envoie dans la mauvaise direction… j’ai fini par abandonner.

Finalement, j’arrive. 20 € l’entrée, mais je me dis que ça vaut la peine, je reviendrai peut-être jamais ici. Le site est vaste, impressionnant et pas trop bondé. J’ai pu prendre plein de photos sans avoir des foules dessus. Mais marcher sous 34 degrés, ça assomme un homme !
Je retourne ensuite vers l’appartement, mais je tombe sur une surprise : le Little Kook. C’est le Disney du café ! Des décors partout, des personnages, même les serveurs sont costumés. Impossible de ne pas m’arrêter. J’ai pris un café et un dessert (un peu cher, mais délicieux).
Je vous conseille fortement d’y faire un arrêt, c’est tout simplement magique ! En plus, il paraît que le décor change à chaque saison.

Un coup bien repu, direction l’appartement pour travailler et acheter mon billet pour l’Acropole. Demain, c’est ma dernière journée – complète – en Grèce !
Le lendemain
Billet en main, me voilà prêt pour L’Acropole d’Athènes. Située sur une colline de 156 m, classée UNESCO depuis 1987, c’est un des sites les plus visités au monde. Coût d’entrée : 30 €!
Et oui, il y a foule. Mais j’avais mon billet coupe-file (merci moi-même). On entre en rang d’oignons : l’Odéon d’Hérode, le Théâtre de Dionysos, la statue de Ménandre, les ruines du temple d’Asclépios. Derrière moi, un guide et sa centaine de touristes… j’accélère pour ne pas rester coincé.

Puis le moment fort : le Parthénon. Tout en marbre, majestueux, impressionnant. À voir au moins une fois dans sa vie. L’Érechthéion, avec son architecture élégante, est tout aussi marquante. Et enfin le temple d’Athéna Nikè, dédié à la victoire.
Fait intéressant : la majorité des statues qu’on voit sont des copies. Les originaux sont conservés dans les musées pour les protéger de la pollution et du temps.

Après cette visite incontournable, retour à l’appartement pour travailler… Dernière soirée en Grèce. Et je n’ai même pas mis les pieds dans un bar d’Athènes. Honte à moi !
Mon avis sur Athènes
C’était bien, mais sans plus. Je n’ai pas beaucoup mangé au resto grâce au Airbnb (et mon budget m’a remercié). Honnêtement, deux ou trois jours suffisent pour faire les grands classiques.
Je vois plutôt Athènes comme une ville de transition, avant de partir vers les îles grecques. Vais-je revenir ? Probablement… mais pour Mykonos, Santorin, ou même une croisière !
