Une visite d’Efes : un site archéologique incroyable !

Aujourd’hui c’est un levé très tôt car j’ai un tour organisé avec Viator vers la ville d’Efes
Le point de rencontre était devant l’hôtel à 7h45 

Le bus était à l’heure et il n’y avait que trois autres passagers, en plus du guide et du chauffeur. Mais surprise ! Le guide nous avise qu’il doit faire un arrêt à l’aéroport pour cueillir deux passagers qui ont atterrit ce matin. Un coup à l’aéroport, il est sorti chercher les fameux passagers.. 

Pendant cette attente – de plus de 45 minutes –  j’ai pu faire connaissance avec les autres passagers.  

Je vous les présente :
Deux amies venues du Chili, qui ont loué une voiture et fait un genre de road trip en Türkiye. Une parle très bien l’anglais et l’autre so so.. Aujourd’hui c’est leur dernière journée, car demain elles prennent un vol pour Istanbul et ensuite le Chili.
L’autre passager vient directement de l’Espagne, mais, en plus de l’espagnol, il parle anglais, italien et français. Il est à Izmir pour quelques jours.   

Le guide est de retour, mais sans les touristes … il semble qu’il y a eu un malentendu, car ils n’étaient pas encore arrivés. On reprend donc la route pour Efes.  

 50 minutes plus tard, nous voilà donc dans la ville d’Efes (en français ; Éphèse).  

“Bien que ses vestiges soient situés à près de sept kilomètres à l’intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kuşadası dans l’Ouest de l’actuel Türkiye, Efes était dans l’Antiquité, et encore à l’époque byzantine, l’un des ports les plus actifs de la mer Égée, situé près de l’embouchure du grand fleuve anatolien Caÿstre.” 

 Dès que je mets les pieds sur le site, je suis super impressionné ! C’est évident que certains monuments ont été reconstruits en respectant la construction d’origine, hélas certains endroits ne sont pas tout à fait d’époque, mais reste que c’est juste wow !  

Le guide parle turc, anglais, italien et espagnol. Donc lors de ses interventions, il le fait en anglais et en espagnol. Mais plus en plus qu’on avançait dans la visite, il démarrait en espagnol et oubliait l’anglais… Lorsqu’il me voyait un peu plus loin, il s’excusait d’avoir oublié l’anglais et me faisait un résumé… mais bon, on avait dépassé – par exemple – le symbole, donc ce qu’il m’expliquait n’avait aucun sens pour moi… Et de toute façon, il recommence au monument suivant… j’ai lâché prise et je n’ai pas écouté ses explications du reste de la visite. Malgré ça j’ai quand même apprécié le tour avec eux.  

 Revenons à Efes… se promener sur ses terres et imaginer. Comment les gens vivaient, se battaient, à cette époque, c’est incroyable. Voir les ruines du Prytanée – un lieu qui servait de salle de banquet, de réception – et où un feu perpétuel brûlait, c’est malade.  Mais le Prytanée c’était surtout le siège du conseil des prytanes. 

 Le guide nous disait que les gens d’Efes aimaient les belles choses… c’est pourquoi il y a tant de statut et d’arts un peu dispersés dans la ville. Efes avait – entre autres – deux arénas.  

 Une chose marquant – comme partout en Türkiye – la présence des chats qui sont absolument installés partout, partout, sur les débris, les bustes, les ruines, il n’y a pas un endroit sans chat !  

 Nous voilà enfin devant le plat de résistance, l’endroit qui fait que lorsque les gens regaerde cette photo, ils savent qu’on parle d’Efes : Celsus Kütüphanesi (Bibliothèque de Celsus).  

 Que dire…. Que c’est incroyable, que c’est impressionnant, que c’est beau, que c’est magique ?  

 “Construite à partir de 117, elle fut dédiée par Tiberius Iulius Aquila Polemaeanus, gouverneur de la ville, à son père Tiberius Iulius Celsus Polemaeanus, qui administrait la ville avant lui.
Iulius Aquila, mort avant la fin des travaux, légua une somme de 25 000 deniers pour l’achat des livres.
Ses héritiers achevèrent son œuvre. Abritant pas moins de 12 000 rouleaux conservés dans des placards en bois encastrés dans les murs, elle occupait le troisième rang des plus grandes bibliothèques du monde, derrière celles d’Alexandrie et Pergame.” 

Un fait surprenant, mais Efes a subi plusieurs séismes et raz-de-marée ! Et en 263, les Goths (peuple germanique) ont incendié la Bibliothèque de Celsus. La face que l’on voit de nos jours fait 16 mètres de haut 10 mètres de largeur, elle a été reconstruite entre 1970 et 1978, par l’architecte Friedmund Hueber et l’archéologue Volker Michael Strocka. 

 Après avoir passé plus de deux heures dans les ruines d’Efes, on se met en route vers Art Seramik Efes. Tel que son nom l’indique, vous avez probablement compris que c’est une boutique de céramique ! 
 Le choix est immense et nous avons même droit à une démonstration, comment ils fabriquent les produits et tout le tra la la. Ce genre d’endroit est un passage obligé lorsqu’on part en tour avec une compagnie touristique, mais heureusement ceux-ci n’étaient pas harcelant, ils n’obligent pas à acheter.  

 À moins de quatre minutes en voiture, on arrive au Cerithan Restaurant. Dans le tour organisé, un repas était inclus. C’est un buffet, mais la bouffe était bonne, on ne devait que payer nos boissons.  

 Nous revoilà dans le minibus, pour le retour vers Izmir. Une heure de route et me voilà à mon hôtel !  

 Je me suis reposé un peu et ensuite, je suis sortie me promener dans les alentours. J’ai décidé de visiter plus le côté derrière l’hôtel. Ce coin est un petit quartier avec plein d’hôtels, de bars et de restaurants. Mais il y a aussi des boutiques. J’ai découvert une marque de mini électroménagers que je ne connaissais pas, mais avec lequel je suis tombé en amour… tellement que j’aimerais bien m’en acheter… SMEG !  

 J’ai pris quelque chose à manger sur le chemin et je l’ai apporté à l’hôtel. Je ne voulais pas me coucher trop tard, vu que j’ai un vol demain matin vers Istanbul. 

 Au fait, à l’aéroport d’Izmir, j’ai rencontré les deux chilienne, qui attendaient leur vol vers Istanbul qui était à 15 minutes d’intervalle du mien, mais elles arrivaient à l’aéroport d’Istanbul et moi c’était à celui de Sabiha Gökçen. 

 Voilà !