Alors, mon chum, comme à son habitude, s’est levé avant moi pour sortir et acheter des choses à manger pour le déjeuner : pain, oeufs et baklava! So good…
Allez! On prend les valises (faites la veille, toujours par mon chum) et hop! on se dirige vers la station de taxi, à deux pas de l’appartement. Ce sera plus facile pour se rendre à la place Taksim où a lieu le départ, par autobus (shuttle), pour l’aéroport « Sabiha Gökçen « .
Arrivés tôt à l’aéroport, nous avons pris un café, acheté de petites choses au « duty free » et avons attendu l’heure du départ avec impatience.
Bon! Pegasus c’est pas Air Canada… Lol! Pas de repas, pas de petits écrans pour regarder des films. Mais faut dire que le vol ne va durer que 1h15!
Enfin arrivés en Albanie, plus précisément à l’aéroport de Tirana. Un tout petit aéroport. On prend les valises et go vers « Vodafone « , pour se prendre une carte SIM et du data. Ben quoi? On ne peut pas vivre sans data… Pis, pour 10 euros, nous avons deux cartes SIM, + 2 gig de data chacun, 1500 minutes pour appeler à travers le monde et 300 SMS… On ne voulait que du data, mais le reste venait avec…. Lol
Une fois tout ça réglé, allons vers « Enterprise » prendre possession de notre voiture. Nous avons bien hâte de voir ce que nous aurons comme voiture.. Tadam! Une Ford Fiesta… rouge. Nous sommes satisfaits.
Au volant de ma Fiesta, accompagné de mon co-pilote, nous voilà en direction de notre première destination, la petite ville de Berat! La vieille ville de Berat est classée par l’UNESCO. Rien de moins. Elle est aussi connue sous le nom « Ville aux mille fenêtres ». Nous nous sommes arrêtés dans un petit « fast food » sur la route pour manger un petit quelque chose. Premier « vrai » contact avec le peuple albanais. Première impression? Ils sont très gentils et polis. Mais, l’anglais n’est pas pratiqué par tous. Le garçon qui nous a servis, heureusement, parlait l’anglais. Et la bouffe.. Ouf pas chère. Pour deux espèces de « giros » et deux Coke ; 4.80$…
OK.. Malgré le GPS, nous avons pris un peu de temps non pas à trouver la ville, mais l’hôtel!
Malgré l’anglais peu pratiqué, les Albanais nous ont expliqué, du mieux qu’ils pouvaient, la route à suivre. Il y en a même un qui nous dit de suivre jusqu’à un rond-point et il nous a indiqué avec de grands gestes, le chemin à prendre.
Notre hôtel, le « Klea « , est situé à l’ intérieur d’une citadelle… Citadelle veut dire que notre hôtel se trouve tout en haut d’une montagne.. C’est ici que cela se gâte et que j’ai la honte de ma vie. Je suis peu habitué de grimper une montagne sur une route faite de pierres… Alors, une première fois, en plein milieu de la côte,… la Fiesta ne voulait plus monter… Nous nous sommes mis à reculer… Tout le monde nous regardait! Une fois en bas, je me suis calmé et refait une autre tentative. Je me suis donné un élan et hop, à toute vitesse, nous montons jusqu’à la première partie.. Hé oui! Il y a une deuxième partie à cette montagne de malheur! Ma voiture s’arrête « drette » en plein milieu de la route. Même le gars de l’hôtel n’est pas capable de bouger la voiture… La honte. Finalement, avec un peu de patience, j’ai repris le volant et réussi à déplacer la voiture sur le côté. Nous sommes embarqués dans la voiture de l’hôtelier qui nous a emmenés à bon port. Plus tard, le gardien du parking de la citadelle, a ramené ma voiture jusqu’à l’hôtel. Serkan me demande si on sort en ville ce soir…. Es-tu fou? Lol
Pour ce soir, nous allons rester dans la citadelle. Pendant que Serkan fait une sieste, je visite les alentours. C’est de toute beauté. De vielles églises, mosquées, maisons, restes de château… Vraiment cool comme endroit.
Une fois Serkan levé, on repart visiter les lieux mais, cette fois, on fait carrément le tour de la citadelle. De retour à l’hôtel, nous avons mangé des plats typiques de L’Albanie. C’était très bon et surtout très « cheap » comme prix! On se sent riches.
Les hôtes de l’hôtel, qui est un hôtel familial, sont très gentils. Même plus que gentils ; ils prennent soin de nous comme si nous étions de la famille. Même l’ado (qui est celui qui parle le mieux l’anglais), s’occupe de nous avec entrain. Je peux vous dire que nous sommes loin de nos ados nord-américains… Ici, ils n’ont pas peur de travailler.
Bref , nous ne sommes pas déçus de notre première impression de L’Albanie et de son peuple.