Ce matin, je me suis levé tôt.. bon comme d’habitude, aucun changement de ce côté là. J’ai pris mon déjeuner au lounge de l’hôtel et j’ai préparé ma valise. Je n’ai pas vraiment eu le temps de relaxer ce matin, mais bon j’ai choisi de faire 5 pays, donc je dois assumer.
Donc, j’ai fait appel à Bolt, pour me conduire vers l’aéroport. L’aéroport n’est pas très loin de la ville – à peine 9 km – mais c’est plus facile que de prendre le transport en commun.. quoique que l’on m’ait dit que le trajet se faisait vraiment bien.
Me voilà à l’aéroport international de Malte (pas de nom autre que ça?). L’aéroport est très petit, nous sommes loin de celui d’Amsterdam ou Istanbul… même YUL est 10 fois plus grand si ce n’est pas 15 x plus grand… bref.. mon vol Ryanair FR9256 vers Bucarest, quitte à 13h40 et il s’est bien déroulé. C’était un vol de 2h30.
J’avoue que j’avais un appréhension envers Ryanair. J’ai pris la peine de payer un peu plus cher pour avoir droit à mon “carry on” en plus de mon sac à dos. Mais je savais aussi que les dimensions de mon carry on et celles de mon sac à dos dépassent les règles…donc, il y avait possibilité d’un refus. Mais … “Je suis un rebel” ! et…. En fait, Ryanair utilise la flotte d’Air Malta !
Voilà, enfin la Roumanie qui s’offre à moi ! Déjà l’aéroport international Henri-Coandă est un peu plus grand que Malte… mais pas tant finalement.
Après les formalités d’arrivée, je me suis dirigé vers le stationnement où, je vais prendre un Bolt, que j’avais réservé quelques minutes avant. Ça commence mal, les indications ne sont pas claires, donc je tourne en rond pour trouver le chauffeur. Finalement, je le trouve après avoir discuté via le chat de l’application. Il possède une vieille voiture blanche pis pas super propre.. mais ce n’était pas le pire ! Il conduit super vite, fait des zigzags et il emprunte même les voies ferrées réservées aux tramways… je suis sous le choc ! Mais j’ai appris par la suite que c’était courant de la part des Bucarestois. Le plus important, je suis arrivé en un seul morceau !
Je vais passer mes deux premières nuits au The Marmorosch Bucharest, Autograph Collection ! OMG ! Quel hôtel! J’ai eu droit à un upgrade en suite. Elle est située au premier étage et elle est vraiment wow. mon avis ici.
Pour mon premier soir, j’ai décidé de manger à l’hôtel. Le restaurant se nomme : Blank.
un menu raffiné de cuisine française et inspiré de la Belle Époque. Je suis très original.. j’ai pris une soupe (pomme et céleri) et un club sandwich … c’était bon, mais un peu cher…
Ce soir, je profite de ma chambre. Je suis fatigué, donc je vais me coucher tôt. Mais avant, je vais aller jeter un œil aux alentours de l’hôtel. L’hôtel est situé dans un quartier animé, il y a plein de restaurants et de bars, donc aucun risque que je m’emmerde.
Journée en Transylvanie
Ce matin, je me suis levé tôt pour prendre mon déjeuner à l’hôtel (gratuit pour moi…). Il était offert en version buffet et il était très bon !
J’avais trop hâte de me lever, ce matin, car j’ai une excursion en Transylvanie. Et j’avoue que j’ai choisi Bucarest, pour justement aller passer une journée là-bas. En fait, lors de mon voyage d’origine, qui devait avoir lieu en juin 2020, j’avais organisé plus qu’une journée. J’avais même réservé une voiture et des hôtels dans la région … La totale ! Mais à cause de la pandémie tout à changé.. donc j’ai révisé un peu mes plans de voyage pour cette région. Ce ne sera qu’une seule journée et espérons qu’elle me comblera au moins.
Donc, j’ai rendez-vous à 7h35, en face de l’hôtel Hilton Garden Inn Old Town avec le guide Andrei du groupe Viator. J’ai pris un tour d’une journée, avec un petit groupe de huit personnes seulement. Le prix était quand même raisonnable : 73,00$.
Dans le groupe, il y a Andrei, le guide-roumain, moi le canadien, un couple de la Grande-Bretagne – qui ne sont pas très jasant – mais ils ont l’air gentil. Il y a aussi deux amies de longue date – plus de 45 ans d’amitié – elles se sont connues en échange scolaire et ont débuté leurs amitiés en correspondant par lettre.. oui oui ! l’une d’entre elle a gardé toutes les lettres qu’elles s’étaient échangées. Au fait, une est italienne et l’autre de la l’Allemagne. Le dernier couple et non le moindre. Elle est originaire de l’Albanie et lui de la Grèce. Étant assis à côté des deux amies dans le van, j’ai plus souvent discuté avec eux, mais dès que nous étions à l’extérieur, j’ai passé plus de temps avec le couple de la Grèce. Nous étions un petit groupe qui était pas mal plaisant.
La route vers le premier arrêt s’est bien passée. Le guide-chauffeur nous pose plein de questions sur nous et aussi nous donne des informations sur la Roumanie en générale et sur la destination. Après une heure et cinquante minutes de trajet, nous voilà devant le château de Peleș (Castelul Peleș).
Castelul Peleș
Le château est situé au nord-ouest de la ville de Sinaia, en Roumanie, à 60 km de Brașov et à 135 km de Bucarest. Sa construction a duré dix ans, de 1873 à 1883 et les travaux d’aménagements se sont poursuivis jusqu’en 1914,
L’extérieur est tout simplement splendide et majestueux ! Il possède un beau jardin, même s’il n’est pas comparable en fait de grandeur, aux châteaux de la Loire, il est quand même impressionnant par sa richesse extérieur autant que sa beauté intérieure. En parlant de son intérieur… C’est magnifique! Le bois – massif – est présent absolument partout, que ce soit sur les murs, les meubles et les escaliers. Mais, tout a été fait avec très bon goût. Ce fût mon château préféré de la journée. Il faut dire que j’avais des attentes énormes envers “l’autre château”…
Andrei nous a expliqué en long et en large l’histoire du château : de sa construction, mais aussi du fait qu’il était le premier château d’Europe à avoir l’électricité (à cause de la centrale électrique construite sur les rives du château). Il nous a aussi dit que Nicolae Ceaușescu avait réquisitionné, le château pour son usage strictement personnel.
On retrouve dans les passages et dans les divers salles du château pas moins de 2000 tableaux.
Nous avons passé plus d’une heure et trente minutes au château de Peleș et dans ses jardins. Il est maintenant temps de reprendre la route vers Brașov, qui se trouve à environ une heure de voiture.
Brașov
Brașov est une ville incontournable lorsqu’on visite la Transylvanie. Elle est surtout connue pour la majestueuse Biserica Neagră (Église noire). Cette église – dans le style gothique – est située au cœur du quartier touristique et elle est entourée de nombreux restaurants et boutiques, Elle est aussi la voisine du Council Square (Piața Sfatului), ce lieu où un pilori, placé au milieu de la place, était utilisé comme moyen d’humiliation publique, de punition et de mépris. On dit que même les sorcières étaient également punies ici.
Chose surprenante, elle est aussi connue pour être la plus grande station de ski de l’Europe de l’est !
Le but premier de cet arrêt ici, était surtout de nous permettre de manger. Donc, avec le petit couple grecs – désolé, mais moi et ma mémoire des noms, j’ai oublié comment ils s’appellent – on se dit qu’on voudrait essayer de la bouffe locale. Le guide nous avait suggéré un restaurant, où ils servent des mets typiques. Il n’en fallait pas plus pour que nous nous dirigions vers le restaurant La Ceaun.
J’ai choisi de prendre – tout comme mon voisin grec – le Tochitură de porc cu mămăligă (Ragoût de viande mixte cuit lentement avec polenta), accompagné d’une bière noir au joli nom de Ursus. C’était tout simplement délicieux. Ah oui ! on nous avait suggéré de prendre un shot de Țuică (eau-de-vie traditionnelle rouimain).… OMG c’était puissant comme saveur. Après ce délicieux repas, nous nous sommes promenés sur la rue piétonnière de Brașov et nous sommes retournés rejoindre le guide pour notre départ vers le prochain arrêt.
Castelul Bran
Il nous a fallu 45 minutes de Brașov pour se rendre au fameux château de Bran, mieux connu sous le nom de « château de Dracula ».
Mettons les pendules à l’heure.. Dracula, connu sous le nom de Vlad III l’Empaleur, n’aurait jamais mis les pieds dans ce château, Autant le personnage fictif de Dracula que son château” son fictif, mais ça attire les foules. Bien sûr que Vlad III l’Empaleur a bien existé mais pas en tant que buveur de sang qui dort le jour pour se nourrir le soir venu…
Pour cette visite, nous n’aurons pas droit à notre guide Andrei, donc il faudra parcourir par nous même et lire les affichettes.
Déjà, je vous confirme que autant l’extérieur que l’intérieur sont très loin de ce qu’on a vu au Castelul Peleș, Ici le château est dépouillé d’arts, de meubles et de “glamour” …
Certes il y a des endroits qui sont tout de même intéressants, comme le puits dans la cour intérieure ou bien la cour elle-même qui est très jolie. Mais, dès qu’on entre à l’intérieur c’est la débandade. C’est terne, peu de meuble ou pas du tout. L’art n’est pratiquement pas présent. Heureusement que la vue offerte via les passages extérieurs du château vers le paysage est magnifique. Pour encore plus créer l’ambiance Dracula, on projette dans une salle, un petit film avec des projections de fantômes sur les murs ainsi qu’une statue de Dracula dans une autre pièce où les visiteurs peuvent prendre un selfie avec lui.
Je suis heureux de l’avoir visité, mais ce n’est pas un endroit où j’irais à chaque année mettons.
Il est temps de retourner à Bucarest. Les membres du groupe sont tous de retour à la van, donc nous sommes maintenant prêts pour un trois heures de route !
j’ai beaucoup aimé mon expérience avec Viator, pour cette journée de visite en Transylvanie.
Un coup à Bucarest, j’ai comme envie de manger… mais j’ai aussi envie de vivre une expérience : aller manger dans un restaurant, renommé. ou, mais surtout très touristique ! Et ça tombe bien, ce restaurant est situé derrière mon hôtel.
Le Caru’ cu Bere est un incontournable à Bucarest, son ouverture date de 1879, par la famille Căbășan. Cette brasserie est reconnue pour son architecture dans le style néo-gothique et je vous confirme que c’est magnifique !. Malheureusement, je n’ai pas eu le bonheur de manger à l’intérieur – je n’avais pas fait de réservation – et le restaurant était complet. Je n’avais pas envie d’attendre une heure pour manger, donc j’ai accepté de prendre une place sur la terrasse. j’ai décidé de ne prendre qu’une salade, déjà qu’il est tard et que je suis fatigué, je n’avais pas envie de me bourrer avant de dormir. La salade était délicieuse. Je retourne à l’hôtel, car, vu que c’est ma dernière nuit à cet hôtel, je veux absolument essayer le bar de l’hôtel : The Vault.
The Vault
C’est la première fois que je vois un bar aussi original ! Oui, nous avons des bars assez unique à Montréal – peut-être d’autres aussi impressionnants que le Vault – mais je ne les connais pas. Revenons au but du texte.. le Vault.
Le bar The Vault est situé au premier sous-sol de l’hôtel The Marmorosch Bucharest, Autograph Collection et comme son nom l’indique, il est situé dans la voûte, Ben oui cet hôtel était à l’origine une banque. Donc ils ont eu la merveilleuse idée de faire dans la voûte.. un bar et quel bar !
Déjà, juste le fait de passer par la grande porte de la voûte donne un avant-goût du reste. Le bar central plonge la pièce dans une ambiance absolument merveilleuse. Même si la pièce n’est pas immense, elle est bien organisée : fauteuil et table sont installés tout autour du bar. Au fond du bar, un double escalier qui nous emmène sur une passerelle où là aussi on peut s’installer, soit debout ou sur des tabourets et y déguster de bons cocktails. Autant au plancher principal que sur la passerelle, ils ont laissé sur place les coffre-fort personnel, qu’on peut ouvrir à sa guise.. Hallucinant !
C’est évident que le bar est très populaire et qu’il peut être difficile de trouver une place sur le plancher principale, mais la vue à partir de la passerelle est bien meilleure. Et que dire des cocktails, qui sont un peu chers, mais oh combien succulents. Après deux bons cocktails, il fera bon dormir .. .
Bucarest
Ce matin, je me suis levé très tôt, donc, avant de prendre mon déjeuner, j’en ai profité pour me diriger le bulevardur Unirii où se trouve une grande fontaine, De retour à l’hôtel, où mon ami va venir me rejoindre pour prendre le déjeuner, car après le repas, il va me faire visiter quelques coins de Bucarest.
On a visité quelques monuments de la ville, pour ensuite terminer ça au Miau café ! Ce café est rempli de chats et on y sert du café bien évidemment. Il ne faut pas être allergique aux chats ! Après ce petit café nous avons poursuivi notre chemin vers la plus impressionnante librairie que j’ai vu de ma vie… Cărturești Carusel !
Cet endroit est tout simplement spectaculaire, autant par la quantité de livres que par son architecture. C’est grand, majestueux, inimaginable… c’est juste hallucinant point ! c’est à cet endroit que j’ai quitté mon ami et que je suis retourné à mon hôtel, pour prendre ma valise et me diriger – à pied – vers mon hôtel de ce soir : JW Marriott Bucharest Grand Hotel
L’hôtel JW Marriott Bucharest Grand Hotel est immense ! Et je suis chanceux, j’ai eu droit à une suite. C’est toujours plaisant. Ce soir je profite de ma suite et je vais regarder la tv et me coucher tôt, car demain j’ai un vol très tôt..
Mon avis sur cet hôtel ici !
Mon avis sur Bucarest.. j’ai été un peu déçu. je m’attendais à un peu plus. mais il faut dire qu’après la Transylvanie, c’était un peu dure à battre et aussi que je n’ai pas eu le temps d’en faire plus. Il faudrait peut-être que j’y revienne pour une fin de semaine. En revanche, les deux hôtels étaient tout simplement wow !