Ah oui !, déjà, nos premières vacances en amoureux se terminent. Serkan et moi ne considérons pas « mon voyage » à Istanbul comme des vacances, car, c’est un peu comme ma « ville d’adoption »… Quoi qui prend mari prend pays non ?
Mardin veut nous faire payer, pour le bonheur que nous avons eu ces derniers jours… Cette nuit, j’ai dû aller voir le responsable de l’hôtel, car il n’y avait pas d’eau. Le préposé ne parle pas un mot d’anglais ! Serkan m’a donné le mot turc pour « eau » ; su.
Me voilà à la réception… le pauvre homme dort… et ronfle ! Je cogne pour le réveiller… il se lève en sursaut, comme s’il venait d’être pris en flagrant délit. Je lui dis ; « No su, no su ». Il pense que j’ai besoin d’une bouteille d’eau… je lui dis « No su, no su, toilette ». Ah ! là, il fait le lien… il sort et moi je retourne à la suite (la suite est située en face de la réception…lol). Il revient cogner à notre porte pour nous expliquer que quelqu’un a fermé l’entrée d’eau par erreur… pfff
À notre réveil, on doit se bouger un peu si l’on veut faire quelques petites choses avant de se rendre à l’aéroport. Serkan se lève, saute dans la douche et ensuite c’est mon tour… pas d’eau… chaude !! Je demande à mon chum, s’il a pris sa douche à l’eau froide, il me dit que non. Mais que se passe-t-il ?
Serkan, va voir, le préposé et lui mentionnent… On doit attendre un bon 20 minutes avant que l’eau chaude revienne… pendant ce temps, on prépare nos affaires… au bout de vingt minutes, on n’essaye de nouveau… toujours rien ! Le préposé nous dit qu’on doit attendre encore une vingtaine de minutes… pfff. Il nous propose de nous servir le déjeuner dans la chambre… on accepte ! Finalement, nous n’avons jamais eu cette eau chaude… alors too bad… pas de douche pour moi. Le propriétaire s’excuse auprès de Serkan. Inutile de vous dire que nous étions vraiment déçus, mais nous avons quand même aimé le charme de cet hôtel, malgré ses quelques petits pépins.
On laisse nos bagages à la réception et l’on part explorer, pour une dernière fois la petite ville de Mardin. Nous sommes dirigés vers la rue principale et nous avons passé devant le musée de Mardin, dont on dit que du bien. Mais on nous avait dit qu’il était fermé… mais, oh ! Surprise… il est ouvert, bon pas au complet, mais au moins on peut monter sur les terrasses et nous avons regardé un film sur Mardin. Nous étions les seuls à vouloir regarder ce film et comme nous étions un peu pressé par le temps, encore une fois la gentillesse des turcs a fait son œuvre, le gardien à décidé de démarrer le film plus tôt que prévu. J’vous l’ai dit qu’ils sont sympathiques, les turcs !
Allez, on retourne à l’hôtel, ramasser nos bagages, pour ensuite aller prendre le bus, pour l’aéroport de Mardin. En fait c’est deux bus, un premier qui nous amène vers le centre-ville « moderne » de Mardin et à partir de là, on prendra un autre bus vers l’aéroport.
Entre les deux bus, oui, oui… Serkan à un petit creux ! Il veut goûter à un dernier plat « kurde » avant de quitter. Il a « spotté » un petit restaurant, on s’y arrête. Serkan se commande un plat et moi je me prends un « morceau » de quelque chose… c’est suffisant pour moi. Après ce repas, direction bus.
L’aéroport de Mardin est vraiment petit… une seule salle d’attente pour les vols, qui à notre avis doivent faire la queue pour laisser et prendre les passagers… Serkan en a profité pour nous inscrire au programme de fidélité de Turkish Airline (bah oui, je pense voyager souvent en Turquie… êtes-vous surpris ?). Nous voilà passé la sécurité, on rencontre la dame que nous avions rencontrée à notre arrivée (nous avions pris le même bus vers Mardin) … le monde est petit.
Nous voilà bien installés dans l’avion… sièges situés à la sortie de secours… Oui, Serkan a fait la même blague à l’agent de bord…
Je l’aime mon chum !